29 mai 2025

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Afin de limiter les conséquences d’une baisse d’activité, liée à l’épidémie de COVID-19, le Gouvernement aménage le dispositif d’activité partielle (aussi appelé « chômage partiel ou technique »). Cet article précise les nouvelles règles applicables aux demandes d’indemnisation déposées au titre des heures chômées depuis le 1er mars 2020.

Le CSE de l'UES AUSY sera consulté lundi 30 mars sur la mise en place du dispositif de chômage partiel.

Qu’est-ce que l’activité partielle (ou chômage partiel) ?

L’activité partielle s’adresse à tous les salariés qui subissent une baisse de rémunération imputable :

  • à une réduction de l’horaire de travail en deçà de la durée légale de travail (suite à une baisse d'activité)
  • à une fermeture temporaire de tout ou partie de l'entreprise

La loi d'urgence pour faire face à l'épidémie de covid-19, adoptée définitivement ce dimanche 22 mars, autorise le gouvernement à prendre des ordonnances (plusieurs sont attendues cette semaine) fixant des mesures pour assouplir la réglementation du droit du travail afin de permettre aux entreprises de faire face à cette période de crise sanitaire et économique.

Ces mesures sont destinées à  faire face aux conséquences économiques, financières et sociales de la propagation de l’épidémie de covid-19 et aux conséquences des mesures prises pour limiter cette propagation, et notamment afin de prévenir et limiter la cessation d’activité et ses incidences sur l’emploi.

Un décret publié au Journal Officiel le 17 mars prévoit qu’afin de prévenir la propagation du virus covid-19, est interdit jusqu’au 31 mars 2020 le déplacement de toute personne hors de son domicile à l’exception de certains motifs. Parmi ces motifs figurent « les trajets entre le domicile et le ou les lieux d’exercice de l’activité professionnelle et déplacements professionnels non susceptibles d’être différés ».

En vue de formaliser ces motifs,  deux modèles d’attestation ont été mis en ligne sur le site du ministère de l’intérieur dont voici le contenu :

Vous pouvez consulter le document Questions/Réponses publié par le ministère du travail et actualisé régulièrement.

 

L'époque des élections, quelles qu'elle soient, est une foire aux promesses bien difficile à décoder. Cela peut s'assimiler au choix d'une lessive pour bon nombre d'entre vous : blanc-bonnet et bonnet-blanc. Les interrogations "Je ne sais vraiment pas pour qui voter", sentences "Cela ne m'intéresse pas" ou encore renoncement "A quoi bon, ils font tous le même travail et n'obtiennent rien" se multiplient. Quel syndicat est sincère et n'en fait pas trop ? Lequel me correspond le mieux ? Comment discerner les arguments valables des combats perdus d'avance ? La lecture des professions de foi ou tracts, pour ceux d'entre vous qui s'y sont exercés, est un travail comparatif éprouvant où les contenus peuvent être redondants, déroutants, voire obscurs. Pour excuse, Il n'est pour nous pas simple de vulgariser certains propos (le droit social n'est pas votre seconde spécialité comme à nous) et de faire tenir l'ensemble de nos propos sur une page A4 recto-verso tout en restant lisible en évitant les polices inférieure à la taille 8 ! Il faut essayer d'être clair, concis, concret et pour ce qui nous concerne sincère et honnête. Alors quand nous observons certaines libertés prises avec l'information ou propos choquants, nous estimons devoir vous éclairer sur quelques arguments vus ça et là, et d'ailleurs surtout là chez le syndicat catégoriel de l'encadrement (typé surtout cadre supérieur), la CFE-CGC pour ne pas la nommer. Nous n'avons pas pour habitude de débattre ouvertement avec nos partenaires mais quelques mises au point s'imposent.

Petit avertissement : que tous les acteurs de la CFE-CGC ne prennent pas ces précisions comme des attaques personnelles en nous faisant les yeux ronds, mais se rapprochent plutôt du rédacteur de leurs communications syndicale...

 

Morceaux choisis

 

La CFE-CGC, le seul syndicat des cadres et agents de maitrise (99% des salariés AUSY), majoritaire dans notre branche.

 

 

 

FAUX !

 

C'est très irritant car ce n'est pas la première fois que nous pouvons lire cette énormité...

Pourquoi le seul syndicat ? Il y a cinq syndicats représentatifs dans la branche (CFDT, CFE-CGC, CGT, CFTC, FO) dont quatre représentent cadres, agents de maitrise, ET les employés.

Dans son arrêté du 5 octobre 2017, paru au Journal Officiel n° 239 du 12 octobre 2017, le ministère du travail a fixé la liste des organisations syndicales représentatives dans la convention collective nationale applicable au personnel des bureaux d'études techniques, des cabinets d'ingénieurs-conseil et des sociétés de conseil (n° 1486). C'est à dire sur la branche dans laquelle se trouve AUSY (Syntec).

Avec une représentativité de 35,55%, la CFDT est une nouvelle fois n°1 et en progression.  Suivent assez loin la CFE-CGC (22,16%), la CGT (18,47%), la CFTC (13,40%) et FO (10,43%).  C'est donc plus d'un tiers des salariés de la branche qui ont apporté leur confiance aux militants CFDT pour les représenter au mieux dans nos entreprises.

Ce lundi 24 juin 2019 s'est déroulée une session extraordinaire du Comité d'Entreprise ayant pour objet d'auditionner l'auteur de l'offre d'OPA amicale effectuée sur notre Entreprise il y a maintenant deux ans. Cette réunion s'est tenue dans le cadre du suivi des engagements réalisés par le repreneur dans son offre d'OPA et découle de l'application de l'article de loi L2323-44 qui stipule :

« Si, à l'issue de l'offre publique, l'auteur de l'offre a acquis le contrôle de l'entreprise faisant l'objet de l'offre au sens des articles L. 233-1, L. 233-3 et L. 233-16 du code de commerce, il rend compte au comité d'entreprise de cette société, au cours du sixième, du douzième et du vingt-quatrième mois suivant la clôture de l'offre, de la manière dont il a mis en œuvre les déclarations d'intention et, le cas échéant, les engagements qu'il a pris auprès du comité d'entreprise, dans le cadre des auditions prévues aux articles L. 2323-36 et L. 2323-39 du présent code, en matière d'emploi, de maintien des sites d'activité et de localisation des centres de décision exprimés dans la note d'information mentionnée au IX de l'article L. 621-8 du code monétaire et financier. »

 

 

Beharel-et-Morsillo

Mr François BEHAREL, Président de RANDSTAD FRANCE et Président d'AUSY SAS, était présent à cette réunion en qualité de Repreneur lors de l'OPA. Il était accompagné de Mr Philippe MORSILLO, Directeur Général d'AUSY SAS. Vos élus CFDT ont participé activement à cette audition, dont voici ci-après le contenu des échanges restitué.

Le temps est passé extrêmement rapidement sur un créneau imposé de deux heures et certains questions n'ont pu malheureusement être abordés. Mr BEHAREL a pris la main en dressant un inventaire des engagements relatifs au sujet de l'OPA. Nous aurions aimé un peu plus d'interaction et la possibilité de s'écarter du programme imposé et de la checklist passée en revue par notre président-animateur. La frustration est grande car l'occasion rare. Les propos sont retranscrits ici le plus fidèlement possible sans aucune volonté d'interprétation de notre part. Bref, comme si vous y étiez !

 

- François BEHAREL : je vous propose d'aborder l'ensemble des sujets à traiter dans le cadre de ce point. Les élus CFDT nous ont communiqué un document de questions en fin de semaine, je suggère de commencer par notre présentation qui devrait répondre en partie à vos interrogations et de revenir en fin de réunion sur les questions non couvertes par votre document.

Le déploiement de la version intitulée V0 en interne du portail Changepoint a enfin été validé pour le 1er juillet 2019. Ce portail est l'élément central du chantier de digitalisation (nom de code DIGIT) mené par AUSY depuis l'automne 2017.  Le portail de saisie des temps et des congés est la partie émergente d'un système d'informations modernisé et qui n'avait pas évolué depuis des années. La gestation de ce projet fut beaucoup plus longue que prévue avec trois reports de déploiement (été 2018, janvier 2019, avril 2019) raisonnablement décidés en raison de l'ampleur des impacts pas toujours bien estimés au moment de la phase de réflexions et de spécifications insuffisantes opérées fin 2017, ainsi que des tests à prévoir. Convaincue de la nécessité de se moderniser et d'aller vers des solutions de facilitation administrative, la CFDT était en forte attente de la concrétisation de ce beau projet.

 

Une commission pour tout se dire

 

Ne nous méprenons pas : le 1er juillet n'est qu'une première pierre. La décision de lancement fut prise il y a peu en considérant qu'il était impératif de déployer une solution quitte à limiter l'ambition de ses fonctionnalités. En début d'année, devant le mécontentement des représentants du personnel vis-à-vis de l'information fournie trop imprécise et irrégulière, la Direction proposa de créer une commission dite Changepoint composée d'un membre par syndicat et d'un membre représentant les élus non syndiqués. Cette instance se réunit depuis février 2019 avec une fréquence d'une quinzaine de jours et ses interlocuteurs sont d'une part le Directeur administratif et Financier (aujourd'hui faisant partie du groupe Randstad France) et du pilote opérationnel du projet DIGIT. Les échanges s'y font en toute transparence et la CFDT se félicite de la coopération de l'Entreprise et de la confiance établie vers la délégation des élus. La contrepartie de cette transparence est la confidentialité assortie aux propos échangés. A présent que nous sommes à quelques jours du déploiement, il est temps de faire un point général sur les informations dont nous disposons et que vous êtes en droit de connaître à proximité d'une échéance aussi importante.

Nous sommes encore sous le choc... Notre Directeur général France et adjoint Groupe a envoyé une nouveau message d'information  le 31 janvier à propos de la prime exceptionnelle pour le pouvoir d'achat (PEPA) préconisée par le gouvernement. Celui-ci fait suite la précédente annonce du 11 janvier qui faisait elle-même écho à la demande commune des syndicats.  En recevant ce message, nous n'avons que sursauté puisque étant déjà assis, sans quoi la chute aurait été plus que rude...

C'est déjà mal parti, la communication commence par une phrase bien malheureuse : "Début janvier, la décision était prise d’attribuer une prime exceptionnelle à l’ensemble des collaborateurs d'AUSY en France, selon des modalités qui s’appuyaient sur la loi publiée au journal officiel du 26 décembre 2018."

L'ensemble de salariés ? Si vous avez déjà lu les épisodes précédents, vous savez que ce n'est pas le cas ! Pour être éligible au régime fiscal et social de faveur, cette prime est limitée par la loi aux rémunérations brutes annuelles 2018 inférieures ou égale à 3 fois le SMIC. Peu généreuse, notre Direction avait décidé de restreindre l'attribution aux salariés dont la rémunération annuelle 2018 (incluant salaire et variable) était inférieure à 26 973,46 € (1,5 fois le SMIC 2018) et qui étaient présents dans les effectifs du 1er janvier au 31 décembre 2018. Nous avions déjà évoqué la faible proportion de salariés concernés.

Cette dernière condition de présence permanente en 2018 est à l'origine de la communication rectificative de notre Direction. Celle-ci s'est en effet aperçu qu'elle avait mal interprété (!) les textes promulgués le 26 décembre et qui ont fait l'objet de précisions ministérielles en date du 10 janvier. Ainsi, la présence effective tout au long de l'année 2018 ne peut-être un critère valable. Le texte initial stipulait déjà la condition de présence au 31 décembre comme l'un des quatre points définissant l'éligibilité afin d'entrer dans le cadre d'exonération.

 

Y-a-t-il un juriste dans l'avion ?

 

Le texte de loi dit  ceci :

La prime exceptionnelle de pouvoir d'achat bénéficie de l'exonération, dans la limite de 1 000 € par bénéficiaire, lorsqu'elle satisfait les conditions suivantes :

Vous avez probablement reçu le 11 janvier dernier un message de notre Directeur général France et adjoint Groupe à propos de la prime exceptionnelle pour le pouvoir d'achat (PEPA) préconisée par le gouvernement. Les syndicats, à l'initiative de la CFDT, ont sollicité notre président par courrier le 19 décembre dernier afin qu'il considère le plus largement possible cette mesure notamment en regard du contexte de notre Entreprise où la culture de distribution des profits est inexistante. Plus qu'un geste, nous demandions un changement de vision et la considération de véritables dispositifs d'épargne salariale, que ce soit au niveau de la participation dont le mécanisme est grippé mais aussi de la mise en place d'un système d'intéressement. Pour l'heure, notre demande n'a pas eu d'autre écho que l'allégeance à la mesure gouvernementale et sur un mode que nous qualifierons de minimal pour rester poli. Si vous n'en avez pas eu le contenu , voici les propositions de la Direction :

  • un montant unique de 350 euros versé en mars 2019,broken heart
  • pour les collaborateurs du groupe AUSY
    • présents dans les effectifs du 1er janvier au 31 décembre 2018,
    • dont la rémunération annuelle (incluant salaire et variable) est inférieure à 26 973,46 € (1,5 fois le SMIC 2018)
  • cette prime est uniforme pour tous les salariés du Groupe RANDSTAD en France et concerne environ 4 200 salariés

Cette dernière information indique bien que le traitement de cette mesure s'est voulue uniforme sans considérer la particularité de notre groupe. Elle a été décidée unilatéralement par notre Président qui est aussi Président du Groupe Randstad en France et simplement relayée par nos dirigeants. Par nos contacts avec nos homologues, nous vous proposons un petit tour d'horizon instructif de la situation chez nos camarades du secteur du conseil en technologies :

 

  • ALTEN SA 
    • prime de 1000€ pour les salaires inférieurs à 25k€ heartheartheart
    • prime de 500€ pour les salaires jusqu'à 30k€heartheart

 

  • SAP France
    • prime de 1000€ pour les salariés  heartheartheart
      • en CDI ou CDD, présents sur toute l’année 2018,
      • dont la rémunération annuelle brute est inférieure à 53 944,92€ (soit 3 fois le SMIC)
    • prime de 500€ pour les alternants et contrat de professionnalisation présents toute l’année 2018.heartheart
    • l’effort concerne environ 12% des salariés de l'Entreprise

La nouvelle est tombée le 18 décembre lors de notre déplacement à Toulouse par une annonce du Directeur Général adjoint : le lancement de Changepoint et du portail collaborateur est ajourné et reporté au ... 1er avril ! Eh oui, le premier jour ouvré du mois d'avril coïncide avec le jour des poissons, espérons qu'il ne s'agisse pas là d'un mauvais présage ! Au vu de l'avancement problématique du projet d'ensemble de réforme des outils de paie, facturation et de gestion des collaborateurs, voilà bien une nouvelle qui n'en est pas une et qui ne mérite pas notre étonnement.

Ce report est une sage décision partagée par tous mais elle entraîne des contraintes supplémentaires puisqu'une reprise des données de gestion sera à effectuer en cours d'année pour basculer des outils actuels au nouveau référentiel digital. Nous nous posons ainsi la question de la pertinence d'une telle bascule en production sur une version qui ne sera pas plus aboutie que celle prévue au 1er janvier. De nombreux points restent à évaluer, tester et à valider. Le retard accumulé sur toutes les phases du projet, induite par un manque de coordination évident (grande spécialité de nos sachants) et par l'ampleur des impacts produits par un périmètre vaste et ambigu (subsistance incertaine de certains outils, processus à repenser, règles de gestion à établir, organisation remise à plat, et nous en passons). Trois mois suffiront-ils à combler les lacunes actuelles ? Notre perception du portail collaborateur est encore très médiocre au vu de la présentation qui nous en été faite : aucune vision de la saisie des temps dits spéciaux (astreintes, travail de nuit, week-end et jours fériés) ou des heures supplémentaires. De même était-il possible de nous informer (si cela arrive un jour) de la politique de frais officielle postérieurement au déploiement de ce portail ? Malgré le discours convenu et confiant de la Direction, nous serions plus enclin à constater une mise en production au deuxième semestre après une période probatoire de tests internes mais aussi en configuration réelle.

Les élus ont émis une motion en Comité d'Entreprise engageant la Direction à communiquer régulièrement auprès de l'instance sur l'avancement du chantier :  nouveau planning de déploiement,  plan de communication, focus sur les nouvelles règles de gestion, stratégie de clôture et de reprise des données en cours d’année. Il faut noter aussi que ce report profite aux équipes concernées dont la charge et la mobilisation s'en trouve moins accentuée que prévue en cette fin d'année où les salariés aspirent en nombre à des congés. Nous suivrons donc avec intérêt l'évolution de ce chantier qui porte aussi bien son nom au sens propre comme au sens figuré...

La Direction d'AUSY a communiqué en date du 7 décembre un bilan à date du transfert d'une partie des salariés de nos services supports vers le Groupe Randstad France (GRF) qui preste dans les domaines finances, comptabilité, services informatiques et généraux pour l'ensemble des filiales du Groupe. Ce bilan a été présenté en premier lieu aux salariés concernés puis aux instances CE (11/12) et CHSCT (18/12).

Le nombre de salariés concernés à l'origine du projet (en juillet 2018) s'élevait à 92 ou 94 personnes : ce chiffre restait imprécis car à l'époque des salariés étaient prévus d'être recrutés. Depuis cette date, le nombre de ces salariés a évolué : une quinzaine sont partis ou en instance de départ, et d'autres ont été recrutés mais avec l'information qu'il seraient transférés à terme vers GRF. On peut donc évaluer à environ 80 le nombre de personnes encore présentes depuis l'annonce du projet de transfert. La Direction s'est exprimé sur le nombre de personnes n'ayant pas encore signé leur transfert : 18 personnes ont refusé le transfert et 5 personnes n'ont pas encore apporté leur réponse. Celle-ci est attendue jusqu'au 21 décembre. Le nombre de signataires, donc non fourni par la Direction et on se demande bien pourquoi, reste flou mais on peut le situer aux alentours de 55 personnes environ. Un bilan donc étonnant quand on sait qu'à deux jours de l'échéance aucune personne ne s'était encore engagée à signer. Dans ce lot, on peut imaginer que certains ont signé faute de mieux en prévoyant un départ sous quelques semaines ou mois selon leur recherche d'emploi. Il est alors délicat de mesurer l'adhésion mais le taux de signatures (deux tiers) au regard du nombre de personnes présentes depuis le début du projet correspond peu ou prou à notre estimation de départ basée sur la contrainte de mobilité géographique qui  affectait un tiers des salariés concernés, l'obstacle le plus important opposable au transfert. Le volontariat forcé (transfert sinon perte de poste) a de toute manière fait son oeuvre et certains salariés ont sans doute fait l'objet de pressions pour signer.

 

Six mois de sursis comme consultant ... et après ?

 

La Direction annonce désirer créer de la visibilité aux personnes qui ont refusé leur transfert. Pour cela, elle propose aux intéressés un rôle d'accompagnement sur le projet DIGIT (anciennement dénommé Changepoint) :  former les nouveaux utilisateurs, accompagner la reprise des données, apporter du support, formaliser les procédures, documenter, proposer des améliorations sur les processus actuels, maintenir les anciens systèmes, accompagner la recette...

Les mesures annoncées par Emmanuel Macron pour apaiser la colère des "gilets jaunes" ont été traduites dans un Projet de loi portant mesures d’urgence économiques et sociales déposé mercredi 19 décembre par le gouvernement. Le projet doit être examiné le lendemain à l'assemblée nationale puis un décret sera ensuite signé au plus tard le 21 décembre.

Parmi ces mesures est présente une prime exceptionnelle attribuée par les entreprises volontaires à leurs salariés. Plusieurs grandes entreprises ont déjà annoncé qu’elles la verseront à leurs salariés : Orange, Total, La Poste, Michelin, Iliad, Engie, SNCF, RATP, etc...).

Les délégués syndicaux devront être consultés sur la mise en place d'un tel dispositif. Dans notre secteur des entreprises de services numériques, vingt-trois de nos homologues CFDT constitue avec nous un collectif pour échanger sur cette thématique. Gavé de fonds propres et engrangeant chaque année des résultats positifs, AUSY fait bien partie des entreprises visées par l'appel du chef de l'Etat réalisé dans son allocution télévisée du 10 décembre dernier.

Consciente par expérience que le facultatif ne séduit jamais nos dirigeants et lassée par l'absence de partage significatif des résultats de l'Entreprise, la CFDT a donc pris l'initiative d'écrire à notre Président Directeur Général, Mr François BEHAREL, afin de solliciter l'application de la prime exceptionnelle. Nous avons proposé à nos partenaires syndicaux de se joindre à un courrier intersyndical que vous êtes libre de consulter ici. Nous y interpellons aussi la Direction sur le principe d'un accord d'intéressement pérenne en regard de la mesure ponctuelle et facultative proposé par le gouvernement.

Cette PEPA, pour « Prime exceptionnelle pour le pouvoir d’achat », possède les caractéristiques suivantes :

  • elle ne sera soumise ni aux charges ni à l’impôt sur le revenu,
  • son montant sera de 1000 euros maximum,
  • elle est facultative, les entreprise n’ont pas obligation de la verser,
  • elle est collective, c’est-à-dire qu’elle concerne soit l’ensemble du personnel, soit un groupe de salariés identifiés.
  • elle sera versée aux salariés percevant une rémunération de moins de 53 945 € bruts par an (soit 4495 € brut mensuel),
  • cette prime concerne les salariés présents au 31 décembre ou au moment du versement de la prime si celui-ci est antérieur.
  • elle pourra être modulée par salarié en fonction de sa durée de présence dans l’entreprise, son niveau de rémunération et son temps de travail (temps plein ou partiel).
  • pour en bénéficier, les salariés doivent cotiser à l’assurance chômage. Les mandataires sociaux (gérants salariés, présidents de SAS…), qui n’y cotisent pas, sont logiquement exclus du dispositif.

Les élus CFDT CE et CHSCT ont pu assister le 27 novembre à une démonstration (ou plutôt la présentation d'une maquette) du nouveau portail web destiné à la saisie des activités des consultants et par extension destiné à l'usage de l'ensemble des salariés. Ce portail comporte trois volets principaux : imputation du temps, déclaration des absences, gestion des frais. Il est présenté comme se substituant à l'outil TimeNet en janvier 2019. Concernant les activités au forfait, les consultants saisiront leurs activités dans JIRA dont les informations seront ensuite déversées dans ce nouveau portail Web. En conséquence, l'outil InputER sera lui aussi résorbé.

Ce nouveau portail est présenté comme apportant des progrès notables en ergonomie et en temps de réponse mais aussi de développer plus d'interactions entre le collaborateur et l'Entreprise. L'objectif est non seulement d'effectuer de la saisie mais aussi d'obtenir de la restitution d'informations. Avant d'effectuer le déroulé de la présentation, le Directeur Administratif et Financier précise qu'elle est le relief de la situation à date, soit un mois avant le déploiement. Nous allons voir que l'état de l'art fait apparaître une esquisse plutôt qu'un outil abouti...

 

Une révolution : la saisie des heures réellement effectuées ...

 

L'accès à l'interface se fait bien évidemment avec un nom d'utilisateur et de mot de passe. Le masque de saisie des activités comporte un affichage à la semaine (tel que présenté ce jour) et au mois (encore en développement). La saisie sur les week-ends ou jours fériés est masquée par défaut mais est accessible. La nouveauté de ce portail consiste à la saisie des temps de travail en heures et minutes avec une granularité de 10 ou 15mn. Nous constatons très vite que nous avons affaire à une maquette plutôt qu'à une démonstration opérationnelle puisque la saisie qui nous est présentée sur une journée est limité à 4h 40mn ! Tout cela n'est pas très sérieux...

Les missions sont crées en amont par le manager, si toutefois le projet n'existe pas dans l'interface, il est possible de créer une activité correspondant au projet (en précisant un intitulé suffisamment explicite) qui sera ensuite rapproché de la mission adéquate dans le système d'informations (ce travail sera réalisé par l'assistante).

A deux jours de l'échéance annoncée de signature des transferts d'une partie des services supports vers le Groupe Randstad France (GRF) , les élus du Comité d'Entreprise réunis le 28 novembre en séance plénière ont eu communication d'évolutions sur les conditions dudit transfert. Nous évoquions en détail dans notre précédent article les avantages et inconvénients d'une telle opération vis-à-vis du changement de cadre collectif mais aussi de la situation individuelle de chaque salarié. Une première série d'entretiens individuels réalisés entre chaque salarié concerné par le transfert et la DRH Randstad généra beaucoup d'interrogations et de frustration tant les réponses obtenues étant incomplètes, absentes ou tout simplement pas à la hauteur des demandes légitimes exposées (incapacité à répondre et renvoi vers le manager AUSY, refus de maintenir des avantages acquis).

 

Enfin de justes compensations mais toujours un flou de vision

 

La Direction annonce avoir réalisé une seconde série d'entretiens plus ciblés et concrets en présence cette fois-ci des managers AUSY (actuel) et Randstad (futur).  Les intéressés ont pu à cette occasion disposer des documents contractuels personnalisés (convention de transfert, avenant au contrat de travail), ce qu'ils n'avait pu obtenir précédemment. Les retours de ces entretiens sont variables en fonction des interlocuteurs de chaque partie : de la satisfaction d'avoir obtenu des réponses plus concrètes à l'expression d'un sentiment de mise sous pression à quelques jours de l'échéance. La problématique des salariés ne souhaitant pas signer n'a pas été anticipé et cette catégorie est en situation de stress depuis maintenant trop longtemps. La Direction indique que la bourse à l'emploi disponible pour les salariés en quête de repositionnement est à présent adressable dans les mêmes conditions depuis le site intranet AUSY ou le site internet AUSY, des différences ayant été observées par l'absence de certains postes.

Comme nous l'évoquions dans de précédents articles, AUSY est confronté actuellement à deux chantiers d'envergure concomitants que sont le chantier de digitalisation d'une part et d'autre part le projet de transfert d'une grande partie des services supports d'AUSY vers GRF (Groupe Randstad France). Quoique la Direction nous en dise, ces deux projets sont intimement liés et ont des impacts communs dont l'un d'entre eux est la nouvelle répartition des tâches entre les assistantes et le service d'administration des ventes (ADV). Cette redistribution des rôles dérive d'une nouvelle organisation motivée par l'émergence prochaine des nouveaux outils digitaux et la volonté de distinguer les tâches orientées vers les clients (qui sont du ressort du support) des traitements relatifs à la gestion des consultants (qui relèvent à la fois du support pour ce qui concerne les frais et les temps et de la gestion RH pour le reste) afin de préparer l'organisation post-transfert GRF et post-bascule digitale. Les instances du personnel ont par conséquent été consultées sur la refonte des fiches de poste du personnel des assistantes et des ADV, énième rebond de la vaste réforme qui s'amorce au sein de l'Entreprise et sans aucun doute pas  le dernier.

Ne zappez pas, il y a du scoop dans l'air...

 

Des fonctions redéfinies : l'assistant(e) full consultant et l'adv full client ... le tout en full digital

 

Aujourd'hui, l'assistant(e) assume le rôle d'interface entre les consultants et le manager, les clients et AUSY, les fournisseurs et AUSY, l'administration des ventes, l'administration du personnel et le service paie. Elle assistent le manager sur deux plans :

Le cycle de consultation des instances CHSCT et CE sur le projet de transfert d'une partie des services support d'AUSY vers le Groupe RANDSTAD France (GRF) a débuté le 21 juin dernier et s'est achevé, selon les délais légaux en vigueur, le vendredi 21 septembre 2018 par une remise d'avis du CE, suivant d'une semaine celui du CHSCT. Nous allons revenir en détails dans cet article sur la succession de réunions, d'informations fournies et d'événements ayant jalonné la période estivale.

La réunion d'ouverture de la consultation eut lieu le 6 juillet dernier, nous vous renvoyons à l'article suivant pour en prendre connaissance si toutefois vous n'êtes pas déjà fidèles à notre site ou tout simplement pour vous remémorer les premiers échanges entre les élus et d'une part pour AUSY, notre Directeur Général Philippe MORSILLO assisté de notre direction des Affaires sociales et d'autre part la Directrice et la Responsable des Ressource Humaines du Groupe RANDSTAD.

Avantages sociaux GRF : du mieux presque partout...

 

En parallèle de cette audition des parties responsables du projet, les élus ont disposé au long du mois de juillet d'un certain nombre de réponses au questionnaire soumis à notre Direction, ainsi que d'un dossier de documentation. Dans le cadre de ce projet de transfert d'Entreprise, il est important d'évaluer les avantages sociaux de GRF comparés à la situation chez AUSY. Voici par thème notre analyse des écarts (les sujets non évoqués ci-dessous ne présentent pas de différence significative) :

Les instances CE et CHSCT ont été convoquées le 30 août dernier afin d'être informées et consultées sur le projet de mise en place de Changepoint. Cet ERP (Enterprise Ressource Planning) se veut être l'élément central de la future chaîne digitale de l'Entreprise. Rappelons qu'un ERP se définit comme un groupe de modules relié à une base de données unique. L’ERP est un progiciel qui permet de gérer l’ensemble des processus opérationnels d’une entreprise en intégrant plusieurs fonctions de gestion (commandes, stocks, paie , comptabilité, RH, production, etc..) dans un système. Autrement dit, l’ERP représente la « colonne vertébrale » d’une entreprise.

Ce projet de refonte des outils a été présenté pour la première fois aux élus le 7 novembre 2017 puis a fait l'objet d'un suivi le 25 avril dernier lors d'une réunion auprès des instances qui a fait l'objet d'un premier article de notre part. Cette lecture préalable vous permet ainsi de vous remettre à niveau à propos des enjeux et objectifs puis des choix qui ont alors été réalisés.

Précisons tout d'abord que l'intitulé de cette information-consultation est un raccourci trompeur car le projet s'accompagne d'autres changements : disparition d'outils, remplacement de l'outil dédié à la comptabilité, revisite des tâches et processus, création d'interfaces , etc... La réunion du jour n'a malheureusement pas apporté tous les éclairages sur ces aspects en raison d'une part de la présence de Laura M. , consultante externe, Directrice de programme, en charge du seul projet Changepoint et d'autre part par l'absence regrettable d'Hughes B.,  Directeur Administratif et Financier et responsable du projet digitalisation. Les conditions n'étaient donc pas réunies pour obtenir toutes les réponses aux interrogations soulevées.

Ce vendredi 6 juillet 2018 (encore jour de match pour nos bleus) s'est déroulée une session extraordinaire commune du CE et du CHSCT ayant pour objet la consultation sur le projet de rapprochement d'une partie des services support d'AUSY avec ceux du Groupe RANDSTAD France (GRF). Mr Philippe MORSILLO, Directeur Général d'AUSY SAS était présent à cette réunion, accompagné de Laurence de F.  et Linda S. respectivement DRH et RRH du groupe RANDSTAD France. En voici le contenu restitué sous la forme d'un entretien questions-réponses avec les élus, après une présentation introductive du Directeur Général d'AUSY.

- Philippe MORSILLO je tenais tout d'abord à saluer votre investissement s'agissant du questionnaire que vous avez adressé aux collaborateurs concernés par ce projet afin de recueillir auprès d'eux leur opinion à propos de celui-ci.  Ma présentation est destinée à vous donner une vision globale du projet au delà du point particulier pour lequel nous nous réunissons aujourd'hui qui peut se considérer comme une recherche d'optimisation de l'organisation. Nous avons été extrêmement attentifs à l'attractivité de ce qui pourra être proposé aux personnes transférées. Je demeure persuadé que ce projet est bon pour AUSY mais aussi pour les salariés concernées. Il était important pour nous que tout le monde s'y retrouve. Je tenais à être présent parmi vous pour répondre à certaines inquiétudes du fait qu'il peut y avoir une certaine symbolique attachée à ce projet. Je ne voudrai pas que vous reteniez de celui-ci que AUSY est vidée de sa substance. Ce n'est absolument pas le cas.

Il est des journées que l'on pense paisible et festive. Le match des bleus s'annonçait puis la célébration de la musique en point d'orgue d'une journée estivale. Et tout à coup, un appel téléphonique suivi d'un mail vous rappelle à la réalité : nos dirigeants ne connaissent pas la trêve et phosphorent en permanence. Ce que nous envisagions comme scénario possible parmi d'autres au moment du rachat de AUSY par RANDSTAD, va prendre forme : le transfert partiel des services support de notre Entreprise vers le Groupe RANDSTAD France. Repoussé à l'époque par nos repreneurs qui scandait le "rien ne change" afin de calmer nos ardeurs imaginatives et étancher notre soif de stratégie, l'hypothèse survient à un moment crucial du chantier de réformes en cours dans l'Entreprise. Déjà débordés par le nombre de sujets à traiter et l'actualité sociale abondante, vos représentants vont devoir analyser le phénomène et formuler un avis durant l'été sur un projet de "rapprochement" des équipes soutien d'AUSY avec notre actionnaire principal. Pour l'heure, nous sommes en possession d'un dossier décrivant le principe du projet sans toutefois répondre à nos interrogations profondes. Beaucoup d'hypothèses futuro-réalistes ou futuro-fantaisistes se font jour, gardons-nous donc des fake news et de ne parler que de concret et avéré, puis de peser nos termes en ces temps révolutionnaires. Après avoir maîtrisé son avenir pendant presque vingt ans, AUSY subit maintenant le changement. De start-up performante à entreprise dynamique, de groupe international à filiale d'un géant de l'intérim, de label de référencement à simple sous-marque ? La digestion à commencé... Pour le meilleur ?

Il est plus que temps de se pencher sur le plan stratégique "Horizon 2020" que nous avons déjà évoqué par ailleurs dans d'autres publications. Il est l'enjeu de bien des chantiers de transformations en cours et mérite que nous y consacrions une explication de texte. Ce plan a été présenté aux instances représentatives du personnel en novembre 2017. Cette vision a été exposée depuis par AUSY à l'ensemble du personnel encadrant mais demeure étonnamment toujours en attente d'une communication élargie à l'ensemble des salariés. Plutôt surprenant eu égard au caractère structurant de ce plan hors norme dans l'historique de notre Entreprise. Annonciateur d'un virage radical ou simple effet de manche destiné à remobiliser les troupes ? L'avenir nous le dira a plus ou moins long terme, en attendant prenez le temps de découvrir son contenu dans ce qui suit et faites vous un avis...

Le milliard et un label "gptw" dans trois ans

A l'inverse des plans stratégiques précédents, cette démarche 2020 contient un accompagnement qualitatif en parallèle des habituels objectifs chiffrés de l'Entreprise visés au terme d'une période de trois années qui vont suivre le rachat d'AUSY par RANDSTAD (février 2017). Un point de contrôle des engagements du repreneur émis dans son dossier d'OPA amicale s'est tenu six mois après celle-ci à l'occasion d'une réunion du Comité d'Entreprise tenue le 19 septembre 2017. A cette occasion , RANDSTAD présenta deux objectifs cibles pour AUSY à échéance 2020 :

Ludovic, Directeur Exécutif, a présenté fin avril en instance CHSCT le projet de revisite des locaux de la DOP Industrie situé au 5ème étage du siège social de Sèvres. Celui-ci est une déclinaison concrète du chantier de réflexion "Fier d'être AUSY" ayant généré le plan "Horizon 2020" dont les quatre piliers sont innovation, performance, éthique et croissance.  Il nous est apparu intéressant de vous décrire ce projet qui s'intègre donc dans la nouvelle vision voulue par notre Direction. Celle-ci s'oriente vers une modernisation de son image à tous niveaux et ici en l'occurrence vers les nouvelles tendances de l'espace de travail observées en Entreprise.

Ce réaménagement suit plusieurs axes :

  • Une communication libérée entre les salariés : l'idée est d'ouvrir les espaces et de faciliter la communication entre les équipes de l'étage : Chargés de recrutement, Managers, Assistantes
  • Créer une bonne ambiance et favoriser l'épanouissement des salariés
  • Améliorer la réactivité, être plus agile
  • Avoir plus d'efficacité dans le travail en équipe
  • Installer des espaces de coworking
  • Moderniser les univers de travail en cassant les codes existants (longs couloirs, bureaux fermés) dans le but d'être plus en interaction, en communication.

Concrètement, cet aménagement sonne la fin des bureaux individuels (y compris pour les Directeurs Opérationnels de département Yann et Xavier ainsi que pour Ludovic) pour céder la place à des espaces de travail collaboratifs. Chaque Département de la DOP Indus aura un espace dédié. Pour l'heure le décloisonnement ne concerne pas le bureau des assistantes qui demeurera de type fermé en raison des données personnelles de collaborateurs. Le projet de digitalisation devrait permettre de lever cet obstacle à terme.

Hughes B., Directeur des Affaires Financières d'AUSY, est intervenu devant les élus CE et CHSCT le 25 avril 2018 pour présenter l'avancement du projet de refonte des éléments de process et d’outils et de cheminement de  l’information dont il à la charge depuis le mois d'octobre 2017.

Le contexte et les objectifs

Rappelons tout d'abord ici les enjeux et objectifs de ce projet tel qu'évoqué le 7 novembre 2017 devant les élus du CE.

Ce projet de digitalisation vise à simplifier les processus et les outils informatiques au sein de l’entreprise et par là-même, contribuer à permettre à AUSY d’accéder au label « great place to work ». Ce projet de refonte des outils et process, en lien avec le Plan Horizon 2020, vise aussi à accompagner l’ambition de croissance d’AUSY en simplifiant et en réduisant les délais de traitement des informations qui circulent dans l’entreprise (saisie unique des données, dématérialisation des documents, transactions et signatures électroniques, etc...), ce qui permettra de libérer du temps pour vérifier et valider les informations. De la même façon, le projet permettra également d’automatiser le processus de vérification des obligations légales à l’égard des fournisseurs/sous-traitants (assurances, cotisations, impôts, etc...), avec le dépôt direct par les fournisseurs des informations sur un portail dédié. Il permettra aussi de sécuriser les données (notes de frais par exemple) dès lors qu’elles auront été scannées et intégrées dans le système. Enfin, le projet contribuera à véhiculer une image plus innovante de l’entreprise et à apporter aux salariés une certaine qualité de vie au travail, via l’utilisation de tous les outils modernes leur permettant par exemple de saisir leurs notes de frais ou rapport d'activités directement sur leur smartphone.

Le planning du projet était prévu en trois phases avec une mise en oeuvre au 1er juillet 2018 avec les étapes suivantes :

Un Delivery Director chargé d'une mission transversale au sein de la Direction des projets France (DPF), est intervenu en séance plénière CE et CHSCT pour présenter le projet de transformation des activités projets au forfait (appelées aussi Delivery).  Cette réorganisation est motivée par des enjeux de croissance, de profitabilité, et d'augmentation de la part du mode forfait (appelé aussi ER : Engagement de Résultats). Cinq grands chantiers ont été identifiés : les rôles et responsabilités de la DPF, la formation, l'expertise, le staffing et l'avant-vente (ces deux derniers sujets seront abordés sur le deuxième trimestre 2018). Cette transformation s'accompagne d'adhérences multiples avec les autres services de l'Entreprise : Direction des services informatiques (DSI), Responsable sécurité des systèmes d'information (RSSI), Direction juridique (DJU), Direction des Affaires Financières (DAF), Ressources Humaines (RH) , Direction des Affaires Sociales (DAS), Direction qualité (DQG) , Directions des Opérations (DOP),  Direction Marketing (BID Management) et bien entendu la Direction générale (DG).

L'ambition est de rendre effective cette organisation au 1er juillet 2018. L'objectif affiché est de mieux structurer l'organisation des projets et de faciliter la vie de ceux-ci.

Rôles et responsabilités Projet

Refonte des fiches de poste projet : passage à l'anglais

L'existant a été repris, clarifié et adapté avec une terminologie reprise du système anglo-saxon et que nos clients connaissent. L'objectif est de se remettre à niveau par rapports à nos concurrents et d'adopter les mêmes méthodologies. La nouvelle filière projet s'établit donc ainsi par ordre croissant de responsabilités :

Ce mardi 20 mars 2018 s'est déroulée une session extraordinaire du Comité d'Entreprise ayant pour objet d'auditionner l'auteur de l'offre d'OPA amicale effectuée sur notre Entreprise il y a maintenant un an. Cette réunion s'est tenue dans le cadre du suivi des engagements réalisés par le repreneur dans son offre d'OPA et découle de l'application de l'article de loi L2323-44 qui stipule :

« Si, à l'issue de l'offre publique, l'auteur de l'offre a acquis le contrôle de l'entreprise faisant l'objet de l'offre au sens des articles L. 233-1, L. 233-3 et L. 233-16 du code de commerce, il rend compte au comité d'entreprise de cette société, au cours du sixième, du douzième et du vingt-quatrième mois suivant la clôture de l'offre, de la manière dont il a mis en œuvre les déclarations d'intention et, le cas échéant, les engagements qu'il a pris auprès du comité d'entreprise, dans le cadre des auditions prévues aux articles L. 2323-36 et L. 2323-39 du présent code, en matière d'emploi, de maintien des sites d'activité et de localisation des centres de décision exprimés dans la note d'information mentionnée au IX de l'article L. 621-8 du code monétaire et financier. »

Mr François BEHAREL, Président de RANDSTAD FRANCE et Président d'AUSY SAS, était présent à cette réunion en la qualité du Repreneur. Il était accompagné de Mr Philippe MORSILLO, Directeur Général d'AUSY SAS. Vos élus CFDT ont participé activement à cette audition, en voici le contenu restitué sous la forme d'un entretien questions-réponses succédant à la présentation introductive du Président. Le temps est passé bien vite sur un créneau imposé de deux heures et certaines questions n'ont pu malheureusement être posées. Mr BEHAREL est un habitué des exercices de communication et on ne peut nier la conviction qu'il imprime à son discours. L'homme est direct et pragmatique. Les propos sont retranscrits ici le plus fidèlement possible sans aucune volonté d'interprétation de notre part. Bref, comme si vous y étiez !

 

Vous devez probablement le savoir, AUSY est un groupe international dont la Société mère AUSY SAS contrôle plusieurs filiales étrangères. Les deux "mamelles" principales de notre résultat hors France sont l'Allemagne et le Benelux. Cette dernière région étant le territoire de naissance du groupe RANDSTAD et à ce titre donc très présente dans les activités de celui-ci.

Notre dorénavant actionnaire unique RANDSTAD a décidé, selon ses propos, de rationaliser ses activités  au Benelux en réorganisant son organigramme juridique afin d'y intégrer les activités d'AUSY dans cette zone. Cette opération n'a pas d'impact sur notre quotidien de salarié d'AUSY SAS. Elle est cependant instructive sur la stratégie annoncée par notre repreneur et nous allons vous indiquer quelles lectures en avoir.

Dans la mesure où une filiale du groupe AUSY est concernée, vos représentants du personnel ont bénéficié d'une information lors du Comité d'Entreprise du 19 décembre 2017. On peut s'étonner à ce sujet car dès le 26 octobre, RANDSTAD annonça ses intentions sur son site internet, ce sujet fut ensuite relayé par un site d'informations luxembourgeois le 6 novembre. Même si AUSY n'est plus une Société cotée au Marché Boursier et donc tenue à une confidentialité prudente et des communiqués réglementés, il revient toujours à vos élus d'avoir la primauté de ce genre d’informations.

Voilà quelques semaines maintenant que les instance du Personnel sont consultées sur un projet de procédure d'alerte dont l'objet est de remonter tout fait soupçonné ou avéré concernant :
  • tout crime ou délit au sens du Code pénal français
  • toute violation grave et manifeste d’un engagement international régulièrement ratifié ou approuvé par la France, acte unilatéral d’une organisation internationale pris sur le fondement d’un tel engagement, de la loi ou du règlement,ou une menace ou un préjudice grave pour l’intérêt général ;
  • toute violation des Droits de l'homme ;
  • toute violation d’une disposition du Code de déontologie ou du Code de conduite anti-corruption du Groupe AUSY ;

Bref, la liste est exhaustive et coïncide avec tout ce qui peut être répréhensible au sens légal et réglementaire. Le droit du travail, pour ce qui concerne et intéresse syndicats et salariés, est donc aussi inclus. Cette procédure, dont le déploiement est prévu à l'issue de cette phase de consultation, est sollicitable par tout salarié, pourvu qu'il soit de bonne foi et désintéressé. Voilà des notions qui peuvent être tout d'abord délicates à vérifier mais ces précautions sont indispensables si l'on désire éviter que ce processus devienne une véritable machine à délation gratuite.

Un salaire net en hausse, pourquoi ?

Vous l'avez peut-être déjà observé (ou pas, puisque les bulletins papier arrivent régulièrement très tardivement dans nos boîtes) et vous en réjouir de cette hausse de pouvoir d'achat, votre salaire net de janvier est en augmentation et ce pour deux raisons :

  • des modifications de taux de cotisations obligatoires en application de mesures gouvernementales

Ce dernier point inclut les modifications suivantes (deux baisses et une hausse) sur votre bulletin :

  • la suppression de la cotisation salariale maladie (ligne "SS Maladie Maternité Invalid. Décès") qui était de 0,75% de votre salaire brut
  • la baisse de la cotisation salariale chômage (ligne "Chômage") qui passe de 2,4% à 0,95% du salaire brut. Celle-ci sera par la suite supprimée en octobre 2018.
  • la hausse du taux de cotisation de la CSG déductible de l'impôt sur le revenu qui passe de 5,1 à 6,8%.

Le tableau ci-dessous vous indique les impacts de chaque changement selon votre brut mensuel et l'effet cumulé obtenu.

La CFDT est solidaire des consultants travaillant dans le Bureau d'Etudes de Proximité (BEP)  pour le compte du Client EDF-SEPTEN à Lyon. Ceux-ci se retrouvent effectivement en situation délicate suite au non renouvellement du contrat cadre liant AUSY à ce Client au terme d'une consultation dont le verdict est tombé en début d'année et ayant pris de court le management AUSY. Ce sont donc 16 collaborateurs aux profils spécialisés dans les études du parc nucléaire et plus spécifiquement dans la discipline de la neutronique, qui voient brutalement leur employabilité menacée. A la recherche d'explications et en attente de solutions, les élus CFDT souhaitent un dialogue précoce et continu avec la Direction. Celle-ci nous explique pour l'heure que la visibilité actuelle du personnel est assurée jusque fin février, voire fin Juin pour les trois quarts d'entre eux.

Comment expliquer alors, après ces propos qu'on veut rassurants, que cette même Direction attaque au tribunal l'ensemble de ces collaborateurs qui ont eu le tort de se préserver de toute mésaventure immédiate en se présentant à un siège vacant d'une éléction partielle au CHSCT et donc de bénéficier d'une protection de six mois ?

Un peu d’histoire...

Le Crédit Impôt Recherche a été créé en 1983 pour soutenir les entreprises innovantes. Amendé en 2008 par le gouvernement FILLON, il permet alors à plus d’entreprises d’en bénéficier. AUSY s’engouffre alors dans la brêche et commence à monter des dossiers de candidature par l’intermédiaire de prestations éligibles (votre serviteur a été d’ailleurs le premier pressenti par ses activités). Une situation plutôt aberrante pour une entreprise qui n’effectue pas de travaux de recherche pour son propre compte, ne produit rien, ne publie rien et donc ne capitalise rien. Les déclarations de CIR des entreprises françaises ont très largement augmenté depuis 2008. Face à ce dispositif, les dérives sont inévitables et l’administration fiscale procède à des contrôles épars souvent basé sur des critères de montants.

Contrôlée, AUSY est depuis fin 2010 en attente de validation de l'administration fiscale sur les montants du CIR au titre des exercices 2008 et 2009 soit 8,6M€.

Un nouvel accord collectif a été signé en décembre concernant la mise en place d'un nouveau régime des frais de santé. Au terme d'un long et laborieux processus de négociation, le principal avantage obtenu réside dans l'économie réalisée par les salariés sur leurs cotisations pour un régime unique grandement inspiré du niveau intermédiaire dénommé "confort" de l'ancien régime.

Vous trouverez ci-dessous les différences de cotisations (en excluant la cotisation optionnelle pour conjoint non à charge) en fonction de votre salaire de base brut annuel et selon votre statut (cadre ou non cadre) :